Korian, groupe engagé pour la troisième édition de la Semaine nationale de la dénutrition en France

Groupe Clariane

La troisième édition de la Semaine nationale de la dénutrition s'est tenue du 18 au 25 novembre 2022, dans le cadre d’efforts publics pour sensibiliser à une pathologie qui, en France, touche 2 millions de personnes chaque année. Ce phénomène d’ampleur mais méconnu affecte particulièrement les personnes hospitalisées et personnes âgées fragiles. Dans ses différents domaines d’activité, Korian intervient au quotidien auprès de ces populations, et s’engage tout au long de l’année dans la lutte contre la dénutrition en mettant l’accent sur la sensibilisation et la prévention dans ses établissements.

Qu’est-ce que la dénutrition ?

Plutôt qu’une maladie, la dénutrition est définie par la HAS comme “l’état d’un organisme en déséquilibre nutritionnel, caractérisé par un bilan énergétique et/ou protéique négatif.”

On peut distinguer deux types de dénutrition : 
      - exogène, lorsqu’elle est liée avant tout à un manque d'apports nutritionnels ;
      - endogène, lorsqu’elle est liée à certaines maladies comme les cancers du côlon ou des poumons, la mucoviscidose,
        Alzheimer ou Parkinson.

Quels sont les grands facteurs de risque liés à la dénutrition ?

Selon les estimations du Ministère de la Santé et de la Prévention, 2 millions de personnes souffrent de dénutrition en France. Les personnes âgées et vulnérables sont particulièrement touchées : 30 % des personnes hospitalisées et 40 % des malades atteints de cancer sont en dénutrition, de même que 400 000 personnes âgées à domicile et 270 000 personnes âgées en EHPAD.

Pourquoi ces populations en particulier ? À cause de facteurs de risque liés à l’appétit et à la perte d’autonomie. Tout d’abord, l’appétit diminue généralement avec l’âge alors que les besoins nutritionnels restent constants. De plus, la capacité à s’alimenter (maintenir des horaires réguliers, faire ses courses, faire la cuisine…) peut être réduite par le vieillissement ainsi que par les maladies neurodégénératives telle la maladie d’Alzheimer. Enfin, certaines maladies comme les cancers ou la mucoviscidose – et leurs traitements, parfois lourds pour l’organisme – peuvent causer des nausées, ou une fatigue si grande que les patients perdent l’énergie de manger.

Autant de situations où la dénutrition peut s'installer silencieusement et avoir des conséquences sur l'organisme (vulnérabilité aux infections, perte de masse musculaire…) qui aggravent la perte d'autonomie. Un phénomène bien connu des équipes Korian, qui accompagnent ces populations âgées et fragiles au quotidien pour assurer la meilleure prévention possible. 

La prévention de la dénutrition, dans l’assiette et dans le parcours de soin

En EHPAD ou en clinique, les équipes de Korian sont impliquées pour relever le défi de dénutrition tout le long du parcours de soin et/ou du séjour des patients. Cela débute par un dépistage des troubles nutritionnels (prise du poids, évaluation des apports alimentaires, bilans sanguins…) et une évaluation initiale des patients et résidents visant à adapter le type d’alimentation à leurs besoins.

L’évaluation porte notamment sur :

  • l’histoire de vie et les habitudes alimentaires ;
  • des troubles de mastication ou pathologies liés à l’état buccodentaire pouvant diminuer l’appétit ;
  • les capacités de déglutition pour identifier les risques de fausses routes ;
  • l’autonomie à la prise des repas, qui peut nécessiter une aide humaine ;
  • des médicaments qui pourraient diminuer l’appétit.

Des informations qui maximisent les bénéfices de repas et de collations riches en calories et en protéines, privilégiant des aliments tels les oeufs, la viande, la volaille, le poisson, le beurre de noix et des fromages à 20 % de matières grasses du lait ou plus.

Au-delà de l’assiette, une activité physique adaptée joue un rôle majeur dans la prévention de l’apparition des troubles nutritionnels. Les équipes Korian conçoivent des programmes spécifiques à cet effet, pour lutter contre la diminution de la masse et de la force musculaire et ainsi réduire la perte d’autonomie.

Tout au long du séjour, l’équipe soignante participe au suivi de l’état nutritionnel (prise régulière du poids, suivi des apports alimentaires…) pour que les patients et résidents puissent allier soin et plaisir de manger.

Retrouver la santé et le plaisir dans l'assiette

Une alimentation saine ne se résume pas aux nutriments qui composent les aliments dans l’assiette. C’est aussi éminemment une question de plaisir, dimension qui d’autant plus importante pour les personnes en perte d’autonomie. Adapter la présentation des aliments, mais aussi leur texture aux capacités de mastication ou de déglutition, c’est aider chacun à conserver le plaisir gustatif.

Ainsi, la restauration est un point central de l’offre de services de Korian et aspire à ce que le bien-manger soit un moment de plaisir et de convivialité. Cette cuisine est ancrée dans les territoires, conçue et préparée dans nos établissements avec des ingrédients de circuits courts et de saison :

  • 100% des laitages, beurre, crème, lait, volailles et viande de porc sont français ;
  • 75% des achats alimentaires sont français ;
  • 98% des boulangers sont locaux ;
  • 35 % des fruits et légumes sont achetés auprès de producteurs locaux.

Pour améliorer les bonnes pratiques dans la prise en soin nutritionnelle, tous nos établissements bénéficient de l’accompagnement du Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) national KORIAN, piloté par la Direction médicale France en lien avec la Direction Hôtellerie Restauration.

Résultat : chaque année, plus de 21 millions de repas sont servis dans nos établissements, préparés par 1 000 chefs et cuisiniers avec des menus établis dans le respect des envies, des goûts et des choix de nos résidents. Des moments gourmands et de partage qui jouent un rôle central dans leur quotidien, d’autant plus lorsqu’arrive la fin d’année et les préparatifs de Noël.

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