Accidents vasculaires cérébraux (AVC) : un enjeu de prévention et de sensibilisation

Groupe Clariane

A l’occasion de la journée mondiale de l’AVC le 29 octobre, le Groupe Korian rappelle l’importance d’être informé et sensibilisé pour mieux repérer les signes et aider les victimes d’un AVC. Une prise en charge rapide est nécessaire pour limiter l’impact de l’AVC sur la santé et le développement de séquelles. Dans ce cadre, plusieurs cliniques Inicea (Inicea : la marque des activités santé du Groupe) mènent des campagnes de sensibilisation.

Un AVC : qu’est-ce que c’est ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), dans moins de 15% des cas. (Source : Ministère de la santé et de la Prévention)
Journée mondiale de l'AVC - chiffres

Avec la survenue de 120 000 à 140 000 nouveaux AVC par an (et ce, seulement en France), les maladies neuro-vasculaires représentent une priorité de santé publique. En Europe, un nouvel AVC survient toutes les 1 à 4 minutes.

 

Comment prévenir l’AVC ?

Certains modes de vie représentent des facteurs de risque et sont associés à 90 % des AVC. Pour diminuer les risques d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète et d’hypercholestérolémie pouvant favoriser la survenue d’un AVC, nous pouvons tous adopter ces quelques habitudes :

  • Alimentation équilibrée,
  • Arrêt du tabac,
  • Réduction de la consommation d’alcool,
  • Pratique d’une activité physique régulière.

 

Comment détecter un AVC ?

Savoir connaître les principaux signes annonciateurs :

  • Déformation de la bouche (grimace ou sourire non symétrique)
  • Faiblesse d’un côté du corps, bras et/ou jambe (l’un des bras ne peut être levé ou retombe)
  • Troubles de la parole (difficultés à parler ou à comprendre)

Au moindre signe ou en cas de suspicion, téléphonez au Samu en appelant le 15.

La prise en charge de l’AVC chez Korian

En France

Le parcours de prise en charge de l’AVC est bien défini avec un accueil dans une unité neuro-vasculaire pour bénéficier de l’expertise adaptée (clinique, imagerie, actes techniques avec thrombectomie et thrombolyse). Après la survenu de l’AVC, les patients peuvent être orientés selon le niveau de handicap vers un établissement proposant des soins médicaux et de réhabilitation (SMR) spécialisés. Si de nombreuses cliniques SMR Inicea reçoivent ces patients, 12 sont particulièrement spécialisées dans le parcours de soins AVC car elles portent la mention « spécialisées en affections neurologiques ».

Elles vont décliner toutes les approches de rééducation conventionnelles (kinésithérapie, ergothérapie, activité physique, orthophonie, neuropsychologie, suivi social…), et parfois plus technologiques (robot de rééducation pour la marche ou le membre supérieur, exosquelette, rTMS…) dans un environnement médicalisé qui va lutter contre les facteurs de risques cardiovasculaires (tabac, HTA, dyslipidémie, diabète, sédentarité…). Elles vont par ailleurs organiser la prévention secondaire afin de lutter contre la survenue d’un nouvel AVC mais aussi gérer les complications liées à l’atteinte du système nerveux central avec notamment la gestion des troubles neuro-orthopédiques et la spasticité (injection de toxine botulique, expertise clinique, programmes multidisciplinaires…). L’objectif principal étant de ramener le patient le plus proche possible de son niveau d’autonomie antérieur, sans ou avec adaptation.

En 2021, 2 100 séjours (102 693 journées) ont été enregistrés sur les établissements de soins médicaux Inicea en France pour une prise en charge post AVC.

La clinique SMR Marienia (Cambo les Bains) a mis en place un parcours digitalisé « post-AVC » pour accompagner le patient dès l’AVC, pendant son séjour de rééducation et après son retour à domicile. Ce parcours s’appuie sur une plateforme proposée par la Start-Up Move In Med, qui met en lien tous les acteurs hospitaliers et libéraux autour du patient, lui-même impliqué. Un coordinateur de parcours lui adresse régulièrement des questionnaires de suivi et un support de prévention secondaire pour lutter contre les facteurs de risques. Une équipe mobile dédiée à l’évaluation et l’accompagnement du handicap reste disponible pour se déplacer à domicile. 
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Rééduc’adom à la clinique Les Cyprès (Avignon)

Principalement dédiée aux patients post-AVC, cette expérimentation vise à proposer sur leur lieu de vie, durant une séquence de soins de rééducation/réadaptation d’une durée d’un an, l’expertise, les soins et le suivi au moyen d’une coordination structurée et intégrée avec les professionnels de santé hospitaliers et de soins primaires. L’originalité du parcours de Rééduc’adom réside dans le fait qu’il s’agisse d’une prise en charge intégrée où la rééducation post-AVC a lieu sur le lieu de vie du patient. Son pilotage hybride grâce à une plateforme de coordination et le une application numérique garantissant une observance et un suivi optimal du patient.

Dans un contexte de rééducation fonctionnelle, la clinique Korian Les Cyprès propose une évaluation et un accompagnement pour la reprise de la conduite automobile, notamment grâce à un simulateur de conduite. L’aptitude à la conduite peut en effet être impactée dans le cas d’atteintes du système nerveux. La reprise de la conduite représentant une étape importante dans le parcours de réadaptation, il en résulte donc la nécessité de procéder à un examen approfondi du fonctionnement du patient, en tenant compte de ses déficits, mais également de ses capacités de compensation.

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En Espagne

La résidence séniors Torre del Mar vient d’inaugurer une unité de traitement spécialisée en neuroréhabilitation qui vise à améliorer la fonctionnalité et la qualité de vie des personnes ayant subi des lésions cérébrales. Il s'agit d'une unité de 28 lits où sont également assistés des patients externes.

Par ailleurs, de nombreux patients post-AVC sont admis directement dans les maisons de retraite dans tous les pays, surtout lorsqu'ils sont âgés ou avec un faible potentiel de récupération.

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En Espagne, plus de 435 400 personnes sont atteintes de lésions cérébrales, dont près de 2/3 ayant plus de 65 ans. (Source : Institut National de la statistique espagnol (INE)).

 

En Italie

9 cliniques prennent en charge les patients post- AVC.

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